Nous sommes en droit de nous poser la question lorsqu’on observe les dérèglements climatiques et, contrairement aux croyances, les centrales nucléaires rejettent indirectement bien plus de Co2 que l’industrie veut nous le faire croire.
Aujourd’hui, les pays industrialisés disposent de plusieurs formes d’approvisionnement en électricité.
Passons en revue celles-ci et leurs émissions de gaz à effet de serre (Co2 principalement)
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- Centrales nucléaires dites « propres» : 35 g/kwh en moyenne.
- Centrales à pétrole : 400 à 500 gr/kwh
- Centrales à Charbon : 1200 gr/kwh
- Secteur photovoltaïque : 100 à 200 gr/kwh
- Energies renouvelables, éolien, parcs hydrauliques… : – 20 gr/kwh
Le nucléaire produit en effet moins de CO2 mais il serait réducteur de penser cela si on analyse pas tous les éléments de l’équation. En effet, le nucléaire peut assurer un pic de demande en énergie mais il ne peut le faire à lui seul. Les centrales nucléaires fonctionnent de manière à peu près constante sur l’ensemble de l’année. Le secteur doit donc recourir à l’emploi de centrales thermiques (pétrole, charbon, vapeur) qui, bien évidemment, auront un impact démesuré par rapport au nucléaire seul. La problématique est de plus accentuée lors de l’arrêt pour réparation, entretien ou lors de périodes hivernales.
La part du nucléaire pour la production mondiale d’électricité est en moyenne de 16%, le reste est assuré par les centrales à combustibles fossiles pour +/- 64 %, les énergies renouvelables et hydrauliques pour 20%. Ces chiffres tentent à s’équilibrer au profit de l’éolien et, bien évidemment, du photovoltaïque qui est de plus en plus présent partout. Malheureusement, la bulle spéculative en Belgique aura un effet négatif sur l’opinion public. Nous aurions pu avoir beaucoup plus d’installations de ce type si le secteur n’avait pas été grugé par des sociétés spéculatives. La grogne des uns qui ne disposent pas de panneaux photovoltaïques contre la colère des autres persuadés d’avoir investi dans l’avenir ne permet pas de départager les clans. La guerre fait rage mais çà c’est une autre histoire et, pourquoi pas, un autre article…
Au lieu de favoriser les énergies renouvelables, on a investi en masse dans le nucléaire. Le record absolu est de 38 centrales nucléaires raccordées sur la seule année 1984 !
Combien d’énergie a été dépensée pour produire celles-ci ? La construction d’une seule centrale nucléaire émet plus de Co2 que l’installation de plusieurs parcs éoliens. L’excavation des terres, le remblaiement, le transport des matériaux, la production de béton pour la construction du réacteur, de l’acier pour les infrastructures, émettent plus d’un million de tonnes de CO2.
J’oubliai le recyclage des déchets, le transport de ceux-ci et le stockage de l’uranium appauvri ! Au final, le bilan énergétique n’est pas si insignifiant. De plus, une partie de l’énergie produite provient des pays voisins en cas de demande accrue ou lorsque celles-ci sont à l’arrêt pour diverses raisons. Le problème est donc reporté chez nos voisins amenés à produire plus d’énergie et donc à polluer davantage. La boucle est bouclée !
Alors que pouvons-nous faire à notre niveau ?
Si nous diminuons notre consommation d’eau chaude, nous diminuons nos besoins en électricité. Lorsqu’on sait que l’eau chaude représente en moyenne 20 % des dépenses énergétiques d’un ménage, réduire cette consommation prend tout son sens. Ne dit-on pas que l’énergie qui pollue le moins est celle qui n’est pas consommée ?
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Il est temps d’agir !
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